Guy Adain - « Pardonnons-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ! »
« Pardonnons-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ! »
Oui mais, comment ne pas tirer sur le pianiste quand il joue si mal sa partition ? Couac sur couac, ce n’est plus mal jouer, c’est massacrer son morceau, c’est jouer comme un pied, en dépit du bon sens ! Est-il vraiment pianiste ? Sont-ils vraiment musiciens ?
Depuis le début de ce quinquennat, c’est un véritable acharnement sur l’équipe gouvernementale, un dénigrement permanent de toutes les actions entreprises et une critique acerbe de ce qui est fait et de ce qui pourrait être fait et n’est pas encore fait. Et, c’est bien normal au vu de la prestation qu’elle nous impose d’autorité et à coups de « 49.3 »…
Certes, ce gouvernement est parfaitement légitime. Nous l’avons régulièrement élu. Il est l’émanation du Peuple et ne devrait pouvoir être contesté, sauf dérive avérée ; et c’est grandement le cas ! Tous le brocardent et le vouent aux gémonies. Les « réseaux sociaux » sont particulièrement sévères et le traînent dans la boue. Même le Président n’est plus respecté, et maintenant, à quelques temps de sa reconduite éventuelle à la tête de l’État, on le crédite de sondages catastrophiques laissant présager, s’il avait l’heur de se représenter, une déroute retentissante ! Voir une troupe de théâtre faire un four en public est toujours un triste spectacle, alors quand cette troupe est La Troupe nationale du théâtre de France ; la Comédie française, c’est affligeant, et on en pleure !
Il faut arrêter ce jeu de massacre qui devient franchement incorrect, voire injurieux. La Représentation Nationale mérite mieux ! Ne l’oublions pas : ils sont La France !...Ou plus justement : ils sont La République ! Sans être sacré comme nos Rois de jadis, ce qu’à Dieu ne plaise, le Président est adoubé lors de sa prise de fonctions. Il est le…compagnon de Marianne : il est La République ! Alors pourquoi tant de dérision ? On pourrait presque dire, pourquoi tant de haine ?
C’est qu’en réalité, il ne devrait pas être là ! Le Président, bien qu’élu très démocratiquement, ne représente qu’une petite partie des Peuples de France, moins de 52% des suffrages exprimés, ce qui est somme toute, une très courte majorité. A la suite de considérations embrouillées, il s’est retrouvé propulsé grâce à des jeux de « cour de primaire » à la tête de son parti rose, vert, rouge (agglomérat de toutes les gauches). La désaffection pour l’Ex-Président sortant à fait le reste. Un président élu par défaut, on peut dire : un président élu malgré lui ! Un homme « normal » en fait, pas un président !
Quant aux membres du gouvernement, c’est identique, ils n’étaient pas préparés et bien qu’ils aient tous l’envie et l’appétit du pouvoir, ils n’en n’ont pas les compétences ! Ils ne sont pas en adéquation avec des fonctions de ce niveau : mauvais recrutement, personne n’est à sa place ! Et maintenant, ils s’accrochent, croyant pouvoir réussir sans aptitudes ni savoir-faire ; ils se voient les sorciers mais ne sont que les apprentis… Le Chef n’est qu’un marmiton et ses aides des gâte-sauces…
Alors, cessons de les accabler, je les plaindrais plutôt : « Pardonnons-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ». [Sic] C’est un orchestre cacophonique dirigé par un Maestro fantoche ! Certes il faut arrêter cette bouffonnerie, siffler la fin de la Récré dans la cour des petits…
Soyons sérieux, la vérité sort peut-être du puits mais certainement pas des urnes ! La loi du nombre n’engendre que des présidents d’opérette pour république bananière. Reconnaissons que 65 millions de français qui font 65 millions d’âmes, ne peuvent être réduits à une majorité de quelques bulletins de vote. Pour incarner la France, il faut une âme forte et bien trempée ; pas celle d’un Capitaine Fracasse ! Ne tirons plus sur le pianiste et son orchestre, qui ne sont que des lampistes. Ils devraient dignement quitter la scène de cette « dernière séance ».
Grâce à Dieu le Roi reviendra, pardonnera à tous et régnera pour le bien des français, des gens de France et le meilleur avenir possible du Royaume de France. Aujourd’hui, cela paraît utopique et pourtant, les français, les gens de France souffrent d’être si mal représentés, le Roi, c’est notre coq gaulois, c’est notre fierté, notre cocorico, il est la quintessence de nous tous, paré de toutes nos qualités réelles ou supposées.
Le Roi, c’est la France personnifiée, notre emblème, notre image d’Epinal ! Et nous ne voulons pas, nous ne voulons plus d’un « Père Ubu burlesque et petit blagueur.»
GUY ADAIN